En mars 2021, l’IOI-SA a organisé son cours annuel sur la gouvernance des océans, cette fois en ligne, en raison des réglementations visant à atténuer la propagation de la pandémie COVID-19.
La première version en ligne du cours de l’IOI-SA sur la gouvernance des océans pour l’Afrique s’est terminée le 19 mars, après 4 semaines de riches discussions, de conférences d’experts et d’exercices. L’édition 2021 était la 7e formation annuelle, initialement prévue en septembre 2020. Les réglementations mises en place pour atténuer la propagation de la pandémie COVID-19 ont cependant empêché le format habituel de la formation en présentiel d’avoir lieu. Le cours, organisé cette année en partenariat avec le SAIMI et SANBI, s’est donc déroulé en ligne.
Le cours de formation en gouvernance des océans pour l’Afrique est conçu pour répondre aux conditions spécifiques de gouvernance des océans des États africains. Le cours vise à fournir un aperçu global des questions de gouvernance des océans sur le continent, du changement climatique à la sécurité maritime. Cinq grands thèmes constituent les modules du manuel de cours :
Module 1 : Les océans et les côtes – opportunités et menaces
Module 2 : Le cadre de gouvernance
Module 3 : Outils de gouvernance
Module 4 : La gouvernance en action
Module 5 : Créer un environnement propice à la gestion des océans et des côtes
L’un des avantages du format virtuel est la possibilité d’avoir des conférenciers de toute l’Afrique pour partager leur expertise pendant la formation.Il s’agit de Dieynaba Seck, représentante du Centre de surveillance écologique (CSE) du Sénégal, qui a fait une présentation sur les zones d’importance écologique ou biologique, et de Paul Lamin, représentant de l’Agence de protection de l’environnement de la Sierra Leone, qui a présenté un rapport sur l’état de l’environnement marin. Mme Seck et M. Lamin, dont les institutions sont toutes deux des centres d’expertise pour le projet MAMI WATA, ont rejoint plus de 40 autres experts représentant 38 organisations de 12 pays africains.
L’un des objectifs prioritaires de la formation est de développer un réseau de praticiens de l’océan compétents et autonomes en Afrique. Bien que les discussions interactives et l’engagement significatif peuvent être difficiles en ligne, l’IOI-SA a travaillé dur pour encourager l’apprentissage et les discussions entre pairs dans de petites salles de réunion afin de faciliter l’apprentissage et de permettre aux participants de faire connaissance. Les conférences ont été complétées par divers exercices, vidéos et documents de référence, dont un manuel de cours.
L’IOI-SA a également commandé la réalisation d’une courte vidéo d’introduction à la gestion des estuaires, dans le but de compenser le fait que les participants n’aient pas pu se rendre sur le terrain pour découvrir des exemples de gouvernance en pratique – ce qui constitue normalement un élément clé du cours. La vidéo présente aux participants l’un des estuaires les plus importants du Cap – Zandvlei – en expliquant son histoire, son importance écologique et les stratégies de gestion mises en place pour maintenir cette réserve naturelle urbaine fonctionnelle. La vidéo a été réalisée en collaboration avec l’équipe de conservation de Zandvlei de la ville du Cap et avec le Zandvlei Conservation Trust.
Le cours vise à contribuer au développement d’un réseau de praticiens ou « ambassadeurs de l’océan » qui continueront à œuvrer en faveur d’une gouvernance des océans responsable et fondée sur la connaissance à travers l’Afrique. Bien que le cours souligne l’importance du cadre de gouvernance mondiale, il adopte une orientation régionale, soulignant les avantages de l’harmonisation des politiques océaniques qui favorisent une approche commune et intégrée de la gestion des océans en Afrique. Il était gratifiant pour l’IIO-SA de recevoir des commentaires des participants que la salle virtuelle était un bon espace pour s’engager les uns avec les autres et les conférenciers. Nous espérons que les participants auront l’occasion de se rencontrer en personne à l’avenir, mais nous sommes certains qu’ils continueront à s’engager les uns avec les autres et à renforcer leurs amitiés en élargissant le réseau qu’ils ont pu construire.
Shannon HAMPTON
Images: IOI-SA